Ah, la belle langue que voilà !

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Connaissez-vous les homographes ?

Non ? Eh, bien ce sont des mots fort rigolos, à l’orthographe identique, homophones ou pas.

Les fameux homographes non homophones s’écrivent donc de la même façon, mais se prononcent différemment suivant le sens.

Ça se complique, alors prenons quelques exemples :

Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis. Nous portions nos portions, lorsque mes fils ont cassé les fils. Je suis content qu’ils vous content cette histoire. Mon premier fils est de l’est, il est fier et l’on peut s’y fier. Mes deux enfants n’ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses, leurs femmes se parent de fleurs pour leurs parents. Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent. Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de l’affluent. Il convient qu’elles convient leurs amis, alors elles expédient une lettre pour les inviter, en matière d’expédient. Il serait bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de belles éditions.

Passons maintenant aux homographes homophones. Ils s’écrivent encore de la même façon, mais la prononciation est la même, bien sûr pour un sens différent.

Ça ne suit plus, alors prenons d’autres exemples :

Cette dame qui dame le sol, je vais d’abord te dire qu’elle est d’abord agréable. À Calais, où je calais ma voiture, le mousse grattait la mousse de la coque devant son œuf à la coque. Le bruit dérangea une grue, qui alla se percher sur la grue et un cousin alla importuner mon cousin.On ne badine pas avec une badine en mangeant des éclairs au chocolat à la lueur des éclairs. En découvrant le palais royal, il en eut le palais asséché, je ne pense pas qu’il faille relever la faille de mon raisonnement, car avec ces vers qui n’en sont pas nous marchons vers la postérité.

Bon, maintenant poussons le vice plus loin : des mots de sens différent, d’orthographe différente, mais de prononciation identique.

Mon cousin est un gay gai qui aime les animaux. Son coq se chauffe au coke et mange des œufs à la coque. Il possède un ver qui s’appelle Max. Il s’est échappé du « verodrome » en se dirigeant vers le verre vert à Vaires, la ville connue de Seine-et-Marne. Son frère, un sot, tenait dans sa main gauche un seau et un sceau dans la droite, tout en effectuant un saut. En effectuant ce saut, les trois sots, ou seaux, ou sceaux tombent à l’eau. À moins que cela ne soit l’étroit SO tombe à l’eau : soit une étroite molécule de monoxyde de soufre qui souffre en tombant à l’eau.

Ah, la belle langue que voilà ! À force de la tourner sept fois dans leur bouche avant de parler, certains en sont devenus muets. Alors, n’attendez plus ! Parlez, lisez, écrivez. Bref, maniez les mots de notre belle langue…

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